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L’histoire de Courtney

Winnipeg, Manitoba

Mon histoire a commencé le 25 mai 2020, lorsque j’ai reçu un diagnostic de mélanome de la choroïde. Le seul symptôme un changement à ma vision qui est soudainement devenue floue, alors je me suis dit : « Peut-être que c’est temps de porter des lunettes ! ». Je suis donc allée chez l’optométriste. Il n’a pas trouvé de solution, alors je suis allée voir un spécialiste et c’est là que mon parcours a commencé. C’était sept jours après mes fiançailles, donc durant une période de ma vie qui était censé être excitante, mais au lien j’étais évidemment dévastée.


Lors du diagnostic initial, je ne pense pas avoir entendu ce que le médecin disait, car j’étais dans mon coin et je me demandais si c’était bien réel. Dieu merci, mon mari était là pour recueillir tous les détails, car il était plus attentif que moi à ce moment-là. J’avais tellement peur et la seule chose que je pouvais dire était « est-ce que je vais mourir ? », les larmes coulant sur mon visage. Je ne pense pas que mon médecin savait quoi dire et je ne me souviens pas non plus de ce qu’il a dit. À l’époque, mon fils avait 13 ans (il va maintenant en avoir 16), et le fait de devoir annoncer cette nouvelle à mes parents et d’avoir à expliquer à mon fils que j’étais malade était probablement la pire chose qui puisse m’arriver, car je ne savais pas comment il réagirait ou ce qu’il penserait. Mais il a pris la nouvelle comme un champion. Je ne sais pas si, à l’époque, il a vraiment compris ce qui allait se passer, car moi, bien sûr, je ne le comprenais pas. J’étais terrifiée, mais j’ai gardé la tête haute et j’ai fait ce que je devais faire.


Une fois que je sois retournée pour des tests supplémentaires, je me suis sentie plus. Je me suis sentie plus stable dans mon processus de réflexion et capable de saisir tout ce qu’on me disait. On m’a dit que la maladie avait été détectée tôt, ce qui était formidable. Le seul problème, c’est que le traitement n’était pas disponible dans ma province, le Manitoba, et que mes seules options étaient de me rendre en Colombie-Britannique, en Ontario ou en Alberta. J’ai choisi l’Alberta, car j’y ai de la famille et je me sentais plus à l’aise là-bas.


Avant même de m’en rendre compte, j’étais en Alberta. Tout s’est passé si vite. J’étais donc dans le bureau du Dr Weis à Calgary, en Alberta, sans vraiment savoir à quoi m’attendre ni quel genre de personne il serait.


Le Dr Weis s’est avéré être formidable ! Il est toujours compatissant et prend le temps de répondre à toutes mes questions. Il a vraiment le don de mettre les gens à l’aise et il est toujours disponible et serviable. Après ma première visite initiale, je devais rentrer chez moi et attendre la date de mon opération, qui, étonnamment, a été réservée très rapidement, puis je suis retournée en Alberta. L’insertion initiale de la plaque pour la curiethérapie s’est bien passée. Les suites de l’ablation ne l’ont pas été. J’avais tellement mal que c’en était insupportable. Mais grâce à l’intervention rapide des infirmières et du Dr Weis, ma douleur a disparu et j’ai pu commencer à guérir.


Après quelques péripéties, je me suis rendue à Winnipeg pour mon suivi et, à ma grande surprise, les radiations ont fonctionné et la tumeur a commencé à rétrécir ! Je ne savais pas trop quoi penser en allant à mon suivi, mais j’ai poussé un soupir de soulagement en sortant de là. Je passe maintenant des scans et des analyses de sang tous les ans, ce qui provoque toujours une grande anxiété, mais pour l’instant, tout semble bien se passer. En mai 2023, cela fera trois ans que mon parcours contre le cancer a commencé. Je n’arrive pas à croire que le temps passe si vite. J’ai des jours difficiles, mais à part ça, je pense que je vais bien. De nombreuses personnes m’ont dit que la force dont j’ai fait preuve tout au long de mon parcours était une source d’inspiration, ce qui est merveilleux à entendre. Je crois que j’ai toujours pensé que je n’avais pas d’autre choix que d’être forte (à part quelques jours difficiles). Je ne suis pas encore prête à quitter ce monde. Je n’ai que 36 ans et j’ai encore tellement de vie devant moi que je n’ai pas l’intention d’aller nulle part avant très longtemps.

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