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L’histoire de Lali P.


Marseille, France

De nature, châtaine aux yeux noisettes, avec une peau de rouquine, rosée, truffée de grains de beauté, kératoses, et tâches en tout genre sur tout le corps, j’ai toujours malgré mes origines méditerranéennes bien marquées dû me méfier du soleil, ennemi public N°1 de ma peau ! Pourtant, à 11 ans, on m’enlevait un 1er grain de beauté “pas beau” sur mon avant bras, 20 ans après, 2ième carcinome sur le visage, situé au coin de l’oeil… et, à 43 ans, nouvelle lésion “pas belle” sur la pointe du nez évoluant assez rapidement et négativement, grossissant à vue d’oeil, saignotante de façon quotidienne et spontanée, et provoquant des douleurs qui m’irradiaient jusqu’au sinus.

4 consultations dermatologiques plus tard (effectuées sur 1 année avec 2 dermato différents) et zéro explication fournie sur cette lésion pourtant très atypique, évolutive, mais jamais inquiétante selon eux, j’exigeai un courrier demandant une biopsie… Tout s’enchaina alors très vite, prise dans un tourbillon d’actes, de mots, plus terrifiants les uns que les autres comme “cancer de la face”, “trou”, “métastases sinus maxillaires”, “lambeau frontal”… Selon le chirurgien qui m’a effectué ces biopsies puis cette exérèse, je me suis littéralement sauvé la peau en exigeant cette fameuse 1ère biopsie pour analyse… qui s’avérait donc bien être un carcinome basocellulaire superficiel.

Sans cela, et si j’avais écouté le dernier avis dermato (nouvelle consultation en sept. 2020), le résultat et les conséquences auraient été dramatiques selon Mr B., mon chirurgien. Aujourd’hui, je suis à J+4 mois de l’opération, avec selon les derniers résultats d’anapath. plus aucune trace de lésion tumorale, pourtant je suis encore loin du bout… loin de l’acceptation de ce nez mutilé, loin de la reconstruction… il faut patienter entre 12 et 18 mois au total, post exérèse, pour s’éloigner de tout risque de récidive assez important à ce niveau là du visage, et obtenir une cicatrisation la meilleure possible permettant d’éviter au maximum les risque liés à la reconstruction qui sont essentiellement la nécrose des tissus…

Le chemin est long, chaotique, mais plein d’espoir et de renouveau

Mon parcours est raconté avec beaucoup plus de détails sur ma page Facebook nommée Mon carcinome, ma vie, avec ma tête de licorne. Si vous voulez communiquer avec moi, veuillez simplement me contacter par l’entremise de ma page en m’envoyant un message. Je me ferai un plaisir d’y répondre.