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L’histoire de Natalie

Prince George, C.B.

Au printemps 2014, à 37 ans, j’ai reçu un diagnostic de mélanome nodulaire de stade IIIB. En l’espace de six à huit mois, un grain de beauté que j’avais depuis toujours sur la hanche avait grossi, changé de couleur et commencé à me démanger. Mère active de jumelles de onze ans, j’ai négligé de faire examiner ce grain de beauté jusqu’à ce que ma fille insiste pour que je le montre à notre médecin alors qu’elle était dans sa clinique pour un mal de gorge.

Deux jours plus tard, une biopsie excisionnelle a été effectuée et la pathologie a révélé un mélanome avec une profondeur de Breslow de 12,5 mm, un niveau de Clark 5 et un taux relativement élevé de trois mitoses par millimètre carré. Les marges périphériques étaient assez proches à 0,2 mm, mais la marge profonde était de 6 mm. Une semaine après avoir découvert le mélanome, j’ai subi une biopsie des ganglions sentinelles, qui a révélé des métastases. J’ai encore du mal à comprendre ces termes, mais je sais qu’ils ont changé ma vie à jamais.

En moins d’un mois, j’ai subi une excision locale large de la hanche droite avec des marges de 2 cm, ainsi qu’une lymphadénectomie superficielle et profonde de l’aine droite, et je suis rentrée à la maison où je suis restée strictement au lit pendant huit semaines. Comme quatre de mes treize ganglions lymphatiques étaient positifs, j’ai reçu un traitement supplémentaire après la chirurgie, sous forme d’immunothérapie. J’ai participé à un essai clinique, recevant huit doses d’ipilimumab sur soixante-huit semaines ; quatre traitements à trois semaines d’intervalle, puis quatre traitements à trois mois d’intervalle, le dernier traitement ayant eu lieu en septembre 2015.

Je passe des tomodensitométries toutes les douze semaines pour maintenir la surveillance de mon mélanome. Bien que je sois considérée à haut risque de récidive, à ce jour, je suis toujours indemne et je suis reconnaissante d’annoncer que je commence à sentir que ma vie peut reprendre avec espoir et ambition. Je suis heureuse de partager mon histoire car elle peut aider quelqu’un d’autre à se sentir moins désespéré dans une situation aussi effrayante. Vivre avec un mélanome n’est pas facile, mais nous ne sommes pas seuls.

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