Stratégies

STRATÉGIES DE PLEINE CONSCIENCE

Pratiquer la pleine conscience consiste à porter délibérément une attention dénuée de jugement au moment présent. La pleine conscience est une façon d’être à laquelle nous avons tous accès et que nous pouvons cultiver grâce à des techniques éprouvées qui nous guident pour nous mettre en phase avec notre corps et notre esprit et être dans le moment présent. La pratique de la pleine conscience repose sur des stratégies et une optique nous permettant d’être moins réactifs à ce qui se passe dans le moment présent (d’être équanime, d’humeur égale), que l’expérience soit merveilleuse ou décourageante.

STRATÉGIES POUR GARDER L’ESPOIR

L’espoir peut se définir comme le sentiment de vouloir que quelque chose se réalise et la croyance que cela peut se produire; c’est un désir qui se conjugue à l’anticipation de la réussite.

L’espoir se situe quelque part entre le résultat garanti et le souhait. On comprend bien que le résultat échappe au moins partiellement à notre contrôle. Inversement, nous sommes encouragés par la perspective de maîtriser quelque peu la situation. Lorsque nous espérons, nous défions nos pensées négatives. Pourtant, l’espoir, ce n’est pas l’optimisme, car on peut nourrir un certain pessimisme et toujours garder espoir. Non seulement l’espoir nous donne un but, mais il nous incite aussi à travailler à l’atteinte de résultats positifs et à croire aux chances de succès.

Gardez espoir, et dans les moments de désespoir, entourez-vous de personnes qui garderont espoir à votre place.

STRATÉGIES POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE

L’annonce d’un diagnostic de cancer est une expérience bouleversante, qui a des répercussions physiques, mentales, émotionnelles et sociales. Après un tel diagnostic, il est possible que la qualité de vie que vous goûtiez ou prévoyiez avec impatience ne soit plus à l’ordre du jour. Vous éprouverez du chagrin face à la perte de votre vie antérieure ou aux changements dans la qualité de votre vie. Vous ressentirez de l’incertitude. Prenez le temps de faire votre deuil. Soyez patient et indulgent envers vous-même.

La qualité de vie est devenue une mesure importante du bien-être des patients atteints d’un cancer. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la qualité de vie (QdV) comme la « perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquelles il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes ». Un élément très important de cette définition est que la QdV se fonde sur la perception de l’individu. Notre perception est basée sur nos croyances. Quelle est votre perception de ce que signifie « avoir une bonne qualité de vie »? Sur quelles croyances fondez‑vous cette perception? Quelles mesures utilisez-vous pour évaluer votre qualité de vie? Ces mesures sont-elles susceptibles de changer au fil du temps? Quels changements subtils pourriez-vous apporter à votre perception pour améliorer vos sentiments concernant votre qualité de vie?

STRATÉGIES POUR GÉRER LES RÉSEAUX DE SOUTIEN

On entend par « soutien social » le réconfort physique et émotionnel que nous apportent notre famille, nos amis, nos collègues de travail, des aides professionnelles et d’autres personnes. Le soutien prend de nombreuses formes : soutien financier, aide pour accomplir les tâches quotidiennes, conseils, écoute, empathie, câlins. Quelle que soit la forme de soutien, il a été démontré que le fait de bénéficier d’un soutien a de nombreux effets positifs sur la santé, dont des niveaux de bien-être plus élevés, de meilleures capacités d’adaptation et de plus faible probabilité de dépression et d’anxiété.

Après un diagnostic, il se peut que la quantité et le type de soutien nécessaire puissent être très différents de ce qu’ils étaient auparavant. Faire appel au soutien des autres et en avoir besoin peut ne pas être facile. Un aspect important du sentiment d’avoir le soutien d’autrui est la façon dont on perçoit ce dernier. On peut très bien être entouré de personnes qui offrent leur aide et avoir l’impression de ne pas être suffisamment soutenu.

Lorsque vous vous constituez un réseau d’entraide, commencez par le cercle de vos proches. Pensez à dresser la liste des personnes qui vous apportent déjà un soutien solide, puis trouvez d’autres soutiens dans les domaines où vous pensez en avoir besoin. Ainsi, les groupes de soutien ont à la fois les connaissances et l’empathie pour vous aider à surmonter les problèmes auxquels vous pouvez être confrontés.

Quel type de soutien recherchez-vous?

Soutien émotionnel : vous entendre dire qu’on se soucie de vous et qu’on pense chaleureusement à vous. Une épaule sur laquelle pleurer.

Soutien matériel : se préoccuper de vos besoins physiques et vous tendre la main quand vous en avez besoin.

Appui sous forme d’information : vous fournir un accompagnement, des conseils, des informations et un encadrement.

STRATÉGIES POUR LUTTER CONTRE LE SENTIMENT D’ACCABLEMENT

Un sentiment chronique d’accablement est l’une des causes majeures de l’anxiété et des troubles anxieux. Sous le poids de l’accablement, l’esprit est surchargé par tout ce qui se passe. Cette situation a des répercussions sur les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal et, si on la néglige, elle risque d’engendrer des cycles d’anxiété, de fatigue et de désespoir temporaire.

Votre corps émet des signaux d’alarme, mais votre esprit peut facilement les ignorer jusqu’à ce vous vous enfonciez dans l’accablement.

Il existe de nombreuses stratégies pour gérer l’accablement. Il est important d’en trouver une qui vous convient. Dès lors, vous serez plus enclin à y avoir recours, au besoin. Le bien-être émotionnel est un processus actif et en évolution continue, soyez patient envers vous-même.

Stratégies pour composer avec l’accablement:

  • Acceptez votre anxiété
  • Affranchissez-vous des pensées qui provoquent l’accablement – Des pensées incontrôlables ou imprévisibles sont à la base de cette sensation d’accablement. Ce sont les pensées irréalistes ou déraisonnables qui provoquent cette dernière. Il est important de prêter attention à notre dialogue intérieur et d’apprendre à penser de manière constructive.
  • Élaborez à l’avance des stratégies d’adaptation. 
  • Entreprenez une activité qui vous plaît – D’un côté, vous portez un lourd fardeau sur vos épaules et, d’un autre, il n’y a pas grand-chose qui vous fortifie ou vous revalorise. Trouvez du temps pour faire des activités qui vous donneront la force et la résilience nécessaires pour surmonter tout le reste.
  • Faites de l’exercice 
  • Trouvez du soutien – Souvent, en cas de maladie ou de problèmes, le soutien social diminue au lieu d’augmenter.
  • Concentrez-vous sur ce que vous faites – Pensez à ce que vous faites plutôt qu’à ce que vous ne faites pas. Il y a une relation inverse entre l’inquiétude et le temps. Plus vous avez de craintes, moins vous avez de temps, et vice versa.
  • Libérez votre esprit – Votre esprit est accablé. Mettez sur papier tout ce qui vous pèse pour prendre un peu de recul.
  • Pratiquez la pleine conscience – Lorsqu’on est hanté par ce qui pourrait arriver ou ne pas arriver dans quelques minutes ou quelques mois, il devient difficile d’apprécier le moment présent.
  • Respirez profondément – La respiration profonde active la réponse de relaxation naturelle du corps.
  • Dédramatisez – Soyez objectif face à un problème ou à un sentiment, comme si c’était une autre personne qui l’avait. Vous remarquerez assez rapidement que vous êtes beaucoup plus compatissant et compréhensif envers cette personne imaginaire qu’envers vous‑même.

STRATÉGIES POUR FAIRE FACE AU DEUIL

Le chagrin est une réaction émotionnelle normale à toute perte ou à tout changement. En soi, le chagrin n’est ni un état pathologique ni un trouble de la personnalité. La vie avec une maladie chronique induit des changements et des pertes. Le fait de devoir changer un comportement familier ou d’avoir à y mettre un terme provoque des sentiments contradictoires et mène à la tristesse.

Faire son deuil est compliqué. Deux personnes n’éprouvent pas la douleur de la même façon. Les sentiments, les pensées, les réactions et les défis liés au deuil sont très personnels. Faire son deuil est propre à chacun, ce que nous pleurons est unique et le chagrin peut évoluer. Avant l’annonce d’un diagnostic de cancer, vous serez peut-être déçu de rater un déjeuner avec un ami. Après le diagnostic, rater un déjeuner avec un ami parce que vous ne vous sentez pas bien peut provoquer en vous une grande tristesse. Votre maladie vous prive d’une sortie que vous appréciez dans le passé.

Les pertes ou les changements peuvent être multiples et variés : des pertes tangibles, comme la perte des mouvements, la perte de revenu et des changements dans l’apparence, aux pertes intangibles, comme la perte de contrôle, la perte d’indépendance, la perte de tout espoir en l’avenir.

Le fait de reconnaître que nous éprouvons du chagrin marque le premier pas pour aller de l’avant et trouver le soutien et les ressources les mieux adaptés. Si vous êtes accablé de chagrin, le soutien d’un professionnel [en anglais] peut vous aider à affronter cette épreuve dans toute sa complexité.

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Making awareness and education available is crucial. Since 2006, the Foundation has worked to raise awareness of melanoma and non-melanoma skin cancers focusing on education, prevention and the need for improved patient care.[/action]