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Les traitements adjuvant contre le mélanome – Un guide sur les options thérapeutiques

Dans le cadre du Mois de la sensibilisation au mélanome, la Fondation Sauve ta peau est fière de s’être associée au Réseau mélanome Canada pour créer un guide du patient sur les thérapies adjuvantes pour le mélanome. Téléchargez votre copie ICI !

Qu’est-ce que le mélanome de stade III?
Le mélanome de stade III s’est propagé vers les ganglions lymphatiques. Le stade III peut être divisé en quatre catégories définies selon l’évolution de la tumeur et de l’étendue de sa propagation vers les ganglions lymphatiques. Ces catégories, A, B, C et D, servent à établir le pronostic et le traitement du mélanome.

Quel est le traitement primaire d’un mélanome de stade III?
Une intervention chirurgicale peut être recommandée une fois le diagnostic confirmé. L’objectif de l’intervention chirurgicale est d’enlever le cancer et les ganglions lymphatiques affectés afin de réduire le risque de récidive du cancer au minimum.

Que signifie « expression d’une mutation génétique par la tumeur »?
Le tissu qui a été retiré pendant l’intervention chirurgicale sera analysé pour vérifier s’il exprime certaines mutations génétiques. Certaines mutations peuvent altérer un gène. Par exemple, environ la moitié de tous les mélanomes sont porteurs d’une mutation au niveau du gène BRAF. La détection des mutations géniques associées peut aider à déterminer si des options thérapeutiques supplémentaires, par exemple des traitements ciblés, sont recommandées.

Une fois que le stade du mélanome est connu, vous pouvez discuter les étapes de soins suivantes avec votre professionnel de santé. Cliquez ici pour consulter le guide complet détaillant les options de traitement et les questions pour votre rendez-vous avec votre oncologue médical :

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La vérité sur 5 mythes du soleil et du bronzage

Il existe de dangereuses conceptions fausses concernant les risques liés au bronzage. C’est pourquoi nous avons entrepris de découvrir la science qui se cache derrière le bronzage et de comprendre la vérité sur cinq mythes courants sur le sujet.

MYTHE n°1 : Les lits de bronzage sont plus sécuritaires que le soleil

La meilleure façon de comprendre pourquoi les lits de bronzage sont plus nocifs que l’exposition régulière au soleil est de comprendre le processus de bronzage. Tout d’abord, lorsqu’on passe du temps à l’extérieur, les rayons UV du soleil pénètrent dans notre peau et percent les couches protectrices de la peau. En réponse à cela, la peau se défend avec des cellules cutanées spécialisées, les mélanocytes. Les mélanocytes libèrent le pigment mélanine qui donne l’aspect bronzé. Malheureusement, il arrive que l’impact des rayons UV soit trop fort pour que les cellules de la peau puissent le supporter, ce qui provoque des coups de soleil. Cet impact des rayons UV endommage l’ADN des cellules de la peau et, avec le temps, cela peut également conduire au cancer de la peau et à un système immunitaire vulnérable.[efn_note]Pour plus d’informations sur la science du bronzage, voir “Tanning (for Teens)” by Nemours KidsHealth, https://kidshealth.org/en/teens/tanning.html[/efn_note] En gardant cela à l’esprit, lorsque quelqu’on utilise un lit de bronzage, on soumet notre peau à ces dommages à une fréquence plus élevée que si nous passions du temps en plein soleil. C’est pourquoi l’Organisation mondiale de la santé a placé les lits de bronzage dans la catégorie de risque de cancer la plus élevée.

MYTHE n°2 : Un bronzage de base offre une protection solaire adéquate

Depuis de nombreuses années, la théorie selon laquelle un bronzage de base offre une protection solaire a incité les gens à se rendre dans les salons de bronzage avant les vacances d’été. L’idée sous-jacente est que le bronzage de base réduit les risques de coups de soleil en préparant la peau au combat contre le soleil.[efn_note]Pour plus d’informations sur le bronzage de base, voir “10 Surprising Facts About Indoor Tanning” by the American Academy of Dermatology Association, https://www.aad.org/public/diseases/skin-cancer/surprising-facts-about-indoor-tanning[/efn_note] Cependant, on a découvert que si un bronzage de base était mesuré sur l’échelle SPF, il équivaudrait à un facteur de protection solaire entre 2 et 4.[efn_note]Pour plus d’informations sur la sûreté du bronzage, voir “Indoor Tanning Is Out” by the Canadian Dermatology Association, https://dermatology.ca/public-patients/sun-protection/indoor-tanning-is-out/[/efn_note] Il a été recommandé aux personnes de porter une crème solaire avec un SPF de 30, de sorte que, simplement en examinant ces chiffres, il est clair qu’un bronzage de base ne constitue pas une protection suffisante. En outre, le bronzage de base exposerait la peau aux dommages connus des lits de bronzage, ce qui est plus dangereux que protectif. Le manque de preuves pour soutenir la théorie du bronzage de base confirme que ce n’est pas la meilleure voie et que la meilleure protection solaire reste la crème solaire, les lunettes de soleil et les vêtements de protection solaire.[efn_note]Pour plus d’informations sur le bronzage de base, voir “A Healthy Base Tan?” by Forefront Dermatology, https://forefrontdermatology.com/heathy-base-tan/[/efn_note]

MYTHE n°3 : L’exposition supplémentaire au soleil est nécessaire pour obtenir assez de vitamine D

C’est un fait commun que la vitamine D est associée à des os sains, mais la vitamine D peut être obtenue plus facilement que la plupart des gens ne le pensent. Il n’est pas nécessaire de passer un temps prolongé au soleil pour absorber la vitamine recherchée. Elle peut être obtenue en mangeant des aliments riches en vitamine D comme le saumon, le thon et les jaunes d’œufs. Le lait vendu dans les épiceries est également enrichi de vitamine D. En outre, après avoir consulté un médecin, et si cela est jugé approprié, il existe des options de suppléments de vitamine D. Cela dit, le temps que les individus passent naturellement à l’extérieur est suffisant pour augmenter les niveaux de vitamine D, ce qui rend inutile un long séjour à l’extérieur dans ce but précis.[efn_note]Pour plus d’information sur la vitamine D, voir “Vitamin D Myths ‘D’-bunked” by Yale Medicine, https://www.yalemedicine.org/stories/vitamin-d-myths-debunked/[/efn_note]

MYTHE n°4 : La crème solaire est inutile sous couvert

Il existe une conception fausse courante selon laquelle le fait d’être à l’ombre protège la peau contre les rayons UV nocifs du soleil. Le problème est que même si les individus ne sont pas en ligne directe avec les rayons UV, ils peuvent être indirectement affectés lorsque les rayons du soleil sont réfléchis par d’autres surfaces. Par exemple, il est courant de s’asseoir sous un parasol pour se mettre à l’ombre pendant une journée à la plage, mais le soleil peut quand même se réfléchir sur l’eau et le sable. De plus, il peut être difficile de toujours rester complètement couvert sous un parasol ou dans un endroit ombragé, car le soleil se déplace rapidement. Pour ces raisons, il est plus sûr de continuer à appliquer de la crème solaire pour une protection complète.[efn_note]Pour plus d’informations sur l’utilisation des crèmes solaires, voir “Healthy Skin: Made in the Shade?” by the Skin Cancer Foundation, https://www.skincancer.org/blog/healthy-skin-made-in-the-shade/[/efn_note]

MYTHE n°5 : Le bronzage donne une peau parfaite

Les résultats d’un bronzage peuvent sembler donner à la peau un aspect radieux et faire disparaître les signes d’imperfections. En fait, le bronzage de la peau ne crée cet effet que temporairement et il est bien connu que chaque bronzage entraîne des niveaux variables de dommages cutanés. L’exposition au soleil est la cause la plus fréquente de dommages et de rides de la peau. L’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil entraîne des changements au niveau de la peau. En plus des rides, les dommages causés par les UV provoquent des taches brunes et une irrégularité pigmentaire, ainsi que des capillaires brisés et des taches rouges.[efn_note]Pour plus d’informations sur les dommages causés à la peau par l’exposition au soleil, voir “Wrinkles” by the Better Health Channel, Victoria State Government, https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/conditionsandtreatments/wrinkles[/efn_note] Le soin de la peau consiste à garder la peau saine et non à essayer de lui donner un aspect impeccable. La peau fonctionne et protège le corps humain de multiples façons, c’est pourquoi il est important d’en prendre soin. La meilleure façon de le faire est de pratiquer la sécurité au soleil à l’extérieur et de se tenir à l’écart des lits de bronzage.

Pour plus d’informations sur la sécurité au soleil, et pour accéder à des ressources qui vous aideront à vous protéger, consultez notre page La prévention.

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Présentation de BMS Study Connect

Lors d’une réunion récente à Montréal avec l’équipe de Bristol-Myers Squibb Canada (BMS), nous avons découvert une nouvelle ressource qu’ils ont lancé afin d’améliorer la communication avec les patients et l’accès aux essais cliniques de BMS.

Leur site Web, BMS Study Connect, est une plate-forme conviviale permettant aux patients et aux soignants de rechercher facilement des essais cliniques, anciens ou nouveaux, des produits BMS et ce, dans toute indication de santé. La plate-forme fournit des informations de base sur les maladies traitées par leurs produits pharmaceutiques, plus une barre de recherche et des liens vers plus d’informations pour plusieurs maladies, y compris la fibrose, les maladies cardiovasculaires et auto-immunes, ainsi que plusieurs types de cancer, dont le mélanome.

BMS a fait beaucoup de recherches sur le mélanome au cours des années et est crédité de la création de l’ipilimumab (Yervoy), qui a grandement contribué à l’augmentation de la survie au mélanome. Actuellement, leur traitement par association d’ipilimumab-nivolumab est très prisé et ils travaillent sur d’autres possibilités de traitement du mélanome. Sur BMS Study Connect, les patients peuvent même répondre à quelques questions simples pour savoir s’ils peuvent être admissibles à participer à un nouvel essai.

Si un patient trouve un essai clinique dont il aimerait avoir plus d’informations, il peut imprimer les détails auprès de BMS Study Connect et l’apporter à son équipe médicale pour voir si et où il peut participer. Certaines des informations sur BMS Study Connect proviennent du site réputé clinicaltrials.gov, qui ajoute la possibilité de connecter les patients avec des essais en dehors de BMS.

BMS Study Connect permet aux patients de mieux comprendre leurs options et leur expérience en matière d’essais cliniques, et leur permet de communiquer avec BMS d’une manière qui rend la situation plus personnelle. BMS se soucie sincèrement de l’expérience du patient au sein de ses essais cliniques.

Les patients ont également la possibilité de communiquer avec d’autres patients pour discuter de leurs essais ou de sujets liés à leur état. En cliquant sur le mot Communauté en haut du site, les utilisateurs seront redirigés vers le site sécurisé et gratuit inspire.com, et invités à rejoindre la communauté BMS Clinical Trial Support dans lequel ils peuvent discuter avec d’autres patients et partager des expériences.

À l’heure actuelle, la communauté est supervisée par des représentants des États-Unis, mais elle est ouverte à l’échelle mondiale et il y a une participation canadienne. Il est utile de tirer parti des expériences d’autres personnes, même aux États-Unis, car leur population de bénéficiaires de BMS est plus importante en général, ce qui signifie que les autres participants à l’essai disposent de plus d’informations.

Nous sommes reconnaissants que BMS ait pris cette initiative pour mieux soutenir les patients, et nous applaudissons leurs efforts. BMS Study Connect est une ressource précieuse et nous voulons partager cette ressource, afin d’aider à améliorer l’accès des patients aux essais cliniques et les aider à comprendre leurs options et à mieux naviguer et s’impliquer dans le processus des essais cliniques. Voyez par vous-même ici: BMS Study Connect 

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Réunion annuelle de l’ASCO (Société Américaine d’Oncologie Clinique) : Édition 2018

Une fois de plus, Sauve Ta Peau a participé à la réunion annuelle de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology), qui a eu lieu du 1er au 5 juin à Chicago. La réunion a réuni des médecins, des oncologues, des pharmaciens, ainsi que des groupe de défense des droits des patients de tous types de cancer. L’ASCO permet de créer un espace pour le réseautage et l’éducation; elle se consacre aux soins des patients et aux survivants. Vous pouvez en lire plus sur ll’ASCO ici, et visiter cancer.net pour obtenir des ressources de l’ASCO pour l’éducation des patients. Toutes ces conférences sur les droits des patients et des survivants, en plus de tout ce qui touche le melanome et les nouvelles thérapies, nous ont tenus occupés et en haleine tout au long de la conférence!

Alors que nous travaillons sur un rapport plus complet sur l’ASCO, nous aimerions tout de même partager quelques-uns des faits saillants de nos médias sociaux et des nouvelles de l’ASCO avec vous. Restez à l’affut pour des descriptions plus détaillées des conférences auxquelles nous avons assisté. 

https://www.instagram.com/p/Bj8qv47HDla/

 

 

 

 

 

 

En effet, davantage de faits saillants seront bientôt disponibles!

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Les Survivants du Mélanome

“Je dois vivre avec des émotions contradictoires sur une base régulière. ; d’une part je suis heureuse et reconnaissante parce que j’ai trouvé un traitement qui fonctionne, mais d’un autre côté, je dois vivre avec la peur et l’anxiété que ça revienne et ce, pour le reste de ma vie. J’essaie d’en faire abstraction mais c’est toujours quelque part, dans le fond de mes pensées.” -Danika

Alors que la plupart des gens comprennent que recevoir un traitement contre le cancer est une épreuve terrifiante, même s’ils ne l’ont pas expérimentée eux-mêmes, beaucoup de gens ont tendance à penser que ces difficultés disparaissent à mesure que les patients finissent leur traitement. Ce n’est pourtant pas le cas; les survivants du cancer et les patients traités à long terme, en particulier ceux qui ont lutté contre le mélanome, font face à des défis uniques. Nous faisons cette distinction entre ceux qui ont lutté contre le mélanome et ceux qui ont lutté contre d’autres cancers parce que la population est relativement nouvelle: au cours des quinze dernières années, les taux de survie des mélanomes ont considérablement augmenté grâce aux nouveaux traitements. Ce que nous voulons illustrer est que la fin de la lutte contre le cancer ne coïncide pas avec la fin de leur traitement. Les patients continuent de subir des tests de contrôle et doivent vivre avec un stress pour le reste de leur vie. Leur cancer, et une potentielle récidive, est une ombre constante.

“Je me souviens ne pas être en mesure de monter les escaliers, mais aujourd’hui, après les traitements, les choses s’améliorent enfin. Je ne sais toujours pas ce qui m’attend au loin, mais je ne cesse pas d’avancer pour autant. Une étape à la fois, un jour à la fois.” – Natalie

Le retour à la vie ‘normale’ après les traitements n’est pas chose facile. Réconcilier le retour au travail, si cela est même possible, et reprendre des relations ‘normales’ avec les amis et la famille est difficile, puisque les patients ont vécu quelque chose que peu de gens peuvent comprendre. L’anxiété qui entoure le retour à la vie normale est exacerbée par ces rendez-vous intermittents qui interrompent les progrès de la reconstruction d’une vie «normale». Comme un diagnostic de cancer augmente la probabilité qu’il reviendra, la peur de la récidive est présente lors de chaque rendez-vous. La vie est changée pour toujours.

“Parfois, même à travers les voyages les plus difficiles, il y a des beaux jours. Pas de voitures sur la route, un ciel clair…. C’est ainsi que je me suis senti plus tard dans mon voyage. J’ai commencé à voir qu’il y avait de l’espoir.” – Mike

Bien qu’un diagnostic de cancer ne soit jamais souhaitable, certains arrivent tout de même à tirer du positif de ces expériences. Le 10 mai, dans le cadre du Mois de la sensibilisation au mélanome, Sauve Ta Peau a organisé le gala et la vente aux enchères Giving Hope. Bien que la soirée ait été un grand succès, l’un des faits saillants a été Mike, cité ci-dessus, complice de Natalie, également ci-dessus, qui ont surpris Kathleen Barnard, fondatrice de Sauve Ta Peau, lors de l’événement. Les trois sont des amis proches, deux sont des collègues, et tous les trois sont des survivants du mélanome. Ils se sont rencontrés grâce à leurs diagnostics. Ils se soutiennent mutuellement et créent un espace où ils peuvent parler de leurs expériences avec d’autres. Ils agissent comme une voix d’espoir pour les patients atteints de mélanome. Grâce à notre initiative I’m Living Proof (J’en suis la preuve vivante), et à d’autres programmes comme celui-ci, les survivants du mélanome ont la possibilité d’entrer en contact avec des patients à n’importe quel stade de leur parcours. Ils sont capables de se soutenir mutuellement et de se donner de l’espoir. Bien que les survivants du mélanome ne reviennent jamais à leur vie exactement comme elle était auparavant, une partie de leur nouvelle vie peut, espérons-le, aider d’autres gens qui luttent actuellement contre le mélanome. Dans le cadre de ce Mois de la sensibilisation au mélanome, nous aimerions vous rappeler que la lutte contre le mélanome ne s’arrête jamais vraiment pour les survivants, et que leur vie après le traitement est souvent très différente de ce qu’elle était avant. Ces gens sont des atouts précieux dans la communauté du mélanome, et méritent donc tout notre support, et ce, à vie.

Mike, Kathleen, et Natalie, 2018.

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