English
info@saveyourskin.ca

Blog

L’histoire de Tanya

St. Albert, AB

En juin 2016 je suis allée faire vérifier un grain de beauté sur mon épaule droite qui frottait sur mon soutient gorge de sport et qui commençait à être irrité. J’étais nouvellement certifiée en tant qu’entraîneur physique et je me sentais au sommet du monde !

La même journée ou je suis allée faire retirer mes points de sutures suite au retrait de mon grain de beauté, mon médecin avait reçu les résultats : mon grain de beauté était un mélanome

malin. Le mois suivant, j’ai eu ma première rencontre avec un spécialiste du mélanome. Il m’a alors recommandé de retirer une plus grande partie autour du grain de beauté et de faire une biopsie du ganglion sentinelle, que j’ai faite en août 2016. Par contre, les résultats de cette biopsie étaient indéterminés dû à un mauvais échantillon.

En Mars 2017, j’ai eu un ultrason suivi d’une autre biopsie trois jours plus tard. Après ces examens, il a été déterminé que mon mélanome était de stade 3. À ce moment, je devais subir une dissection du ganglion lymphatique. J’ai dû me retirer de mon travail d’entraîneur pour 25 jours, mais j’y suit retourner aussitôt que mes drains étaient retirés. Les examens ont montré que trois de mes ganglions lymphatiques étaient métastatiques. Cependant, il ne s’agissait que de 3 sur 30, donc 97% des ganglions étaient correctes!

Ce diagnostic voulait tout de même dire que je devais débuter des traitements dans le cadre d’une étude clinique située à l’Institut Cross Cancer. En décembre 2017, j’ai été retiré de cette étude car il était déterminé que le traitement n’était pas efficace pour moi. Ensuite, j’ai eu un traitement de Nivolumab mais les scans montraient une croissance des nodules dans mes poumons ce qui a fait surclasser mon mélanome au stade 4. J’ai alors subi une biopsie de mes poumons. Deux semaines plus tard, j’ai commencé Keytruda tout en continuant l’entrainement et en donnant des classes pendant les traitements. Peu de temps après le début de ce nouveau traitement, mes médecins ont découvert que ce traitement avait détruit mon système endocrinien et que j’allais devoir être médicamenté pour surmonter ce problème.

Durant ce temps, le méningiome présent dans mon cerveau commençait à changer et à causer de l’enflure. J’ai perdu conscience lors d’une classe d’entraînement le 25 avril 2018 et j’ai subi une craniotomie complète le 5 mai. Cette chirurgie s’est déroulée la veille du neuvième anniversaire de mon garçon alors j’étais encore plus déterminée à passer au travers de cette épreuve. La craniotomie a démontré qu’il y avait la croissance d’un hémangioblastome dans le bas de mon tronc cérébral avec un kyste qui se développait autour. Je voulais tellement retourner à l’entraînement après deux jours, mais j’ai dû rester en réhabilitation à Glenrose durant cinq semaines pour réapprendre à utiliser mon côté droit suite à la chirurgie du cerveau. Ensuite, je suis retournée chez moi!

Maintenant, nous sommes en septembre 2018 et je suis toujours en combat contre la maladie. Parfois j’ai envie de crier, parfois j’ai envie de pleurer, parfois j’ai envie d’abandonner, mais je suis plus forte de jour en jour et j’ai espoir que mes scans soient enfin correctes. Si je suis capable de traverser une année l’enfer et continuer de trouver les points positifs dans la vie, je crois que tout le monde le peut! Que ce soit d’avoir une bonne place de stationnement à l’hôpital, des couvertures chaudes ou une superbe infirmière. Parfois mes journées sont horribles, mais la seule façon de ne pas rester coincée dans ce cercle vicieux, c’est de sécher ses larmes et se relever.

__

In June 2016 I went to get a mole on right shoulder checked, as it had been rubbing on my sports bra and was becoming irritating. I was a newly certified fitness instructor, and I was on top of the world.

The same day that I went to get my stitches from the mole surgery removed, my doctor had the results: the mole was malignant melanoma. The next month, I had my first meeting with a melanoma specialist. He recommended a wide excision and a sentinel lymph node biopsy, which I received in August 2016, however, only tissue was actually obtained in the biopsy, and no lymph nodes were actually taken. The results came back undetermined.

In March 2017, I had an ultrasound, followed by a biopsy three days later. After these tests, it was determined that my melanoma was stage III. At this point, I needed a radical lymph node dissection. I took 25 days off from teaching fitness, and went back to the gym as soon as my drains were removed. The test proved that 3 of my lymph nodes were metastatic, however that was only 3/30 so 97% came back clean!

This diagnosis meant that I would need to begin treatment in the form of a clinical trial at the Cross Cancer Institute. In December 2017, I was taken off this trial after it was deemed ineffective for me. I then had one treatment of Nivolumab, however my scans following that treatment revealed that the nodules in my lungs had started to grow, moving my melanoma into stage IV. I then had a lung biopsy. Two weeks later, I began Keytruda, and continued to take classes and teach fitness while I was on the trial. Shortly into beginning treatment, my doctors also discovered that the treatment had destroyed my endocrine system, and I would need ongoing medication for it.

Around this time, the meningioma that had been in my brain started to change and cause swelling. I lost consciousness during a fitness class on April 25 2018, and had a complete craniotomy on May 5. The surgery took place the day before my son’s ninth birthday, so I was even more determined to pull through. The craniotomy revealed that there was a hemangioblastoma growing at the bottom of my brain stem, and a cyst growing around it. As much as I wanted to go back to the gym two days later, I stayed in Glenrose Rehabilitation for five weeks to relearn how to use my right side, a side effect of my brain injury. And then I drove home!

Now, it’s September 2018, and I am still fighting. Sometimes I want to scream, sometimes I want to cry, sometimes I want to give up, but I am getting stronger every day and have faith that my scans are going to come back clear. If I can go through this year of hell and still find the positives in life, I think anyone can— whether it’s getting a good parking spot at the hospital, warm blankets, or friendly nurses. Some days its horrible, but the only way to not get sucked into the viciousness of this disease is to dry our tears and rise above it.

Demandez à être connecté